Sue Blackmore is a freelance writer, lecturer and broadcaster, and a Visiting Lecturer at the University of the West of England, Bristol.
https://www.susanblackmore.co.uk/
Interview de Sue Blackmore pour la Société Francophone de Mémétique
L’évolution des machines mémétiques
Traduction de ‘The Evolution of Meme Machines’ article présenté au Congrès International Ontopsychologie et Mémétique, à Milan, 18-21 mai 2002
Traduction revue par P.Jouxtel, de la Société Francophone de Mémétique.
Livre :
La théorie des mèmes (Traduction de son ouvrage anglais The meme machine) 2006. Edition Max Milo
Qu’est-ce qui distingue les hommes des animaux ? Le langage ? La raison ? La conscience ? La créativité ? Et s’il ne s’agissait là que de leurres ? Et si la spécificité de l’homme, c’était avant tout son incroyable capacité à imiter ses semblables ? Nous sommes, déclare Susan Blackmore, des machines mimétiques contagieuses. Tandis que les gènes utilisent le corps humain dans leur lutte pour la suprématie des caractères physiques, les mèmes colonisent nos cerveaux pour dominer nos comportements, nos habitudes, nos croyances. Or si l’altruisme, la foi, le langage, l’amour, nous sont commandés de l’extérieur, peut-on encore dire que le Moi existe ? Un livre culte qui embrase le monde scientifique international.
The Meme Machine 1999. Oxford, Oxford University Press
Le monde des mèmes influence celui des gènes et réciproquement. Les gènes, responsables des organisations cérébrales le sont indirectement des mèmes produits par ces organisations, aux capacités computationnel et imaginatives très différentes. Dans l’autre sens, les mèmes produisent des milieux plus ou moins favorables à la dispersion ou à la mutation des gènes. Une communauté monacale, par exemple, est particulièrement réfractaire à la dispersion des gènes de ses membres. On pourra lire sur ce point Suzan Blackmore, The meme machine.
https://www.automatesintelligents.com/biblionet/2002/avr/blackmore.html